Ces deux métiers sont poreux car ils sont à la jonction de la production 3D et de la post-production 2D.
En quoi consistent ces métiers ?
Une fois l’animation et les caméras finalisées dans la scène 3D, le lighter/renderer (technical director en anglais) met la scène en lumières, puis planifie un rendu final décomposé en plusieurs couches d’images fixes 2D, à raison de 24 par seconde. Ces séquences de couches d’images sont ensuite importées dans un logiciel de compositing.
L’artiste de compositing assemble toutes les couches 2D de rendu et d’effets spéciaux de chaque plan, puis harmonise (étalonne) les lumières et les ambiances pour assurer la cohérence visuelle du film.
Ces deux métiers peuvent évoluer vers ceux de superviseurs, qui dirigent des équipes d’artistes 3D pour le lighting/rendu en production, 2D pour le compositing en post-production, et assurent la cohérence graphique sur tout le film.
Dans quels secteurs ?
Ces deux métiers sont poreux car ils sont à la jonction de la production 3D et de la post-production 2D. L’artiste de lighting/rendu/compositing va principalement travailler en studio pour des films à effets spéciaux, des dessins animés 3D ou des jeux vidéo. Mais sa double compétence 3D/2D lui ouvre aussi les portes des studios de post-production pour la partie compositing. On peut notamment citer les grands studios : Weta, ILM, Pixar, Dreamworks, Ubisoft…