L’artiste de Surfacing a une grosse sensibilité à l’image photographique et plastique sous toutes ses formes : couleur, lumière, volume, matière. Il mobilise des compétences multiples dans toutes ces disciplines ainsi que la maîtrise de l’outil 3D pour la partie technique.
En quoi consiste ce métier ?
Le surfacing intervient après le modeling. Il va donner aux objets 3D toutes leurs caractéristiques visuelles (couleur, relief, matière…), et va définir leur interaction avec la lumière (reflets, transparence, brillance…). Cette double opération s’appelle le shading.
Certains volumes 3D nécessitent de surcroît l’ajout de textures, avec ou sans motif. Cette opération s’appelle le texturing.
L’artiste de surfacing travaille sur des outils 3D généralistes (Maya, 3Ds max…), ainsi que ceux plus spécifiques du surfacing (Substance, Mari…).
Ce métier peut évoluer vers celui de superviseur du département Surfacing, qui consiste à diriger des équipes d’artistes de surfacing, et à définir avec eux le style graphique en accord avec la direction artistique du film.
Dans quels secteurs ?
L’artiste de surfacing va principalement travailler en studio pour des films à effets spéciaux, des dessins animés 3D ou des jeux vidéo. Selon sa sensibilité, il se spécialise parfois soit dans le texturing, soit dans le shading.
On peut notamment citer les grands studios : Weta, ILM, Pixar, Dreamworks, Ubisoft…